Qu’il s’agisse de compteurs kilométriques trafiqués, de voitures volées ou de véhicules accidentés et grossièrement réparés, il est toujours difficile d’avoir une vision globale de la vie de la voiture.
Compteurs kilométriques trafiqués
Une des fraudes les plus répandues sur le marché de l’occasion est le compteur kilométrique trafiqué. Certains vendeurs peu scrupuleux n’hésitent pas à remonter les compteurs kilométriques de leurs véhicules. Cette technique diminue artificiellement le nombre de kilomètres parcourus par la voiture depuis sa première mise en circulation. Cela permet au vendeur de dissimuler l’usure réelle de la voiture pour la vendre à un prix plus élevé. Un moyen d’éviter cela et de vérifier l’historique des factures d’entretien en garage qui relèvent systématiquement le kilométrage du véhicule lors de l’achat du véhicule.
Voitures volées, maquillées puis revendues d’occasion
Les voitures volées et maquillées est un autre fléau qui mine le marché de l’occasion. En effet, certains escrocs changent les numéros de châssis et de moteur des voitures, qui sont liés au numéro d’immatriculation.
Découvrir que la voiture dont on vient de faire l’achat est en réalité une voiture volée peut entraîner de sérieux ennuis comme l’immobilisation du véhicule.
Pour éviter ces désagréments, il est conseillé d’examiner attentivement les numéros de châssis et de moteur pour vérifier leur authenticité (ne pas envisager l’achat de la voiture s’ils semblent avoir été trafiqués) et de demander au vendeur un certificat de non-gage (aussi appelé une attestation de situation administrative ou certificat de situation). Un tel certificat peut se demander dans n’importe quelle préfecture ou sous-préfecture avant la cession du véhicule et permet d’attester, entre autres, que la voiture n’est pas volée.
Etat réel du véhicule
Il existe malheureusement de trop nombreuses voitures qui ont subi d’importants dégâts lors d’accidents de la circulation puis qui ont été réparés grossièrement par des garagistes véreux pour être ensuite revendues. Cela sans préciser que le véhicule a été accidenté et à un prix bien supérieur à la valeur de la voiture compte tenu de son historique.
Un moyen d’éviter cela est de faire appel à un expert automobile qui sera à même de faire un diagnostic poussé de l’état de la voiture et de déterminer s’il a été accidenté et s’il existe ainsi un vice-caché ou non.
Toutes les réparations ne sont pas forcément mauvaises et l’expert pourra donc vous indiquer le cas échéant si les réparations sont de bonne facture ou non.
Demander l’historique des procès-verbaux de contrôle technique à l’ancien propriétaire est également un bon élément pour connaître l’historique de l’état du véhicule.
Histovec : un outil très pratique
Un site internet mis en place par le Ministère de l’intérieur en 2018 permet de retracer en toute simplicité l’historique de la voiture, Histovec.
Vous pourrez simplement savoir si le véhicule est de première main, quelle est son année de fabrication ou encore si elle a été importée.
Il suffit simplement de taper le numéro d’immatriculation du véhicule de la voiture sur le site. Il donne accès à toutes les informations liées à l’historique de la voiture. Il vous permettra ainsi de ne pas voir de mauvaises surprises lors de l’achat d’un véhicule d’occasion.
Cet outil permet une bonne vision de l’historique du véhicule mais ne permettra jamais d’égaler les yeux aiguisés d’un expert, garagiste, concessionnaire, ou autre professionnel de l’automobile.