Le kilométrage d’un véhicule est un indicateur important pour un futur acheteur, c'est pourquoi on parle souvent de kilométrage idéal pour une nouvelle acquisition. Comme toutes choses, un véhicule prend le temps et l’usure. Le kilométrage est une information capitale au regard de la budgétisation de l’entretien et potentielle réparation par l’acquéreur. De nombreux problèmes techniques peuvent survenir passée une certaine durée de vie de la voiture : le kilométrage permet de déterminer, le degré d’usure d’un véhicule. Il existe donc un kilométrage maximum. En ça, il s’agit d’une véritable problématique dans le cadre d’une transaction automobile d’occasion. Les arnaques concernant la falsification des compteurs kilométriques sont malheureusement de plus en plus nombreuses.
La falsification du compteur kilométrique et ses conséquences
La falsification du compteur kilométrique est une pratique courante. Les raisons d’une telle arnaque résident dans la volonté de définir un prix de vente le plus élevé possible : le kilométrage étant un paramètre de valorisation primordial. En effet, l’état mécanique ainsi que l’esthétique de la voiture dépendent de l’usure de cette dernière.
A contrario de ce qu’un acheteur mal informé pourrait croire, les nouvelles technologies et l’utilisation de compteurs électroniques ne réduisent pas le nombre de falsifications. En effet, la sécurité des logiciels est très souvent défaillante. En effet, se commercialise aisément sur internet des boitiers permettant de modifier le kilométrage d’un véhicule. Plus inquiétant encore, des informations concernant l’entretien pourraient aussi être compromises.
50% à 80% des véhicules achetés à l’étranger sont concernés par ce « rajeunissement », notamment une grande proportion parmi ces derniers sont en provenance d’Allemagne.
Les conséquences sont de deux natures : mauvaise estimation de la valeur du véhicule et mauvaise budgétisation des dépenses d’entretien prévisionnelles.
Obtention du kilométrage réel
Les compteurs pouvant aisément être falsifiés, la solution réside dans la consultation de l’historique du véhicule. Cet historique peut se trouver sur le livret d’entretien du véhicule tel que le passeport technique, les dates de visites ainsi que le kilométrage y étant indiqués par un tiers au cours de contrôles. Un fois ce registre obtenu, il est à la portée du potentiel acquéreur d’inspecter son contenu et de prendre connaissance du véritable kilométrage du véhicule.
A titre indicatif, prenez note qu’un véhicule parcourt en moyenne 20 000 kilomètres par an. Ainsi, déceler les potentielles falsifications sur le livret sera aisé en analysant la progression du kilométrage et la régularité des visites d’entretien.
A l’issu de la consultation de ses informations, il est possible que le doute concernant la sincérité du livret persiste. Il est recommandé de prendre conseil auprès d’un concessionnaire de la marque de la voiture en vente.
Acquisition d’un véhicule au kilométrage falsifié et recours juridiques
La modification du compteur kilométrique d’un véhicule dans le but de le vendre plus cher ou de le rendre plus attractif constitue une fraude. Plus précisément, il s’agit d’un vice caché. Des recours sont envisageables pour l’acheteur.
La charge de la preuve revient au demandeur, ainsi, la première étape est de prouver l’existence de ce vice caché : la meilleure stratégie étant de faire appel à un expert. Ensuite, la procédure nécessite d’envoyer un courrier avec accusé de réception au vendeur en lui demandant d’appliquer la garantie des vices-cachés.